18h53 - Gueule de bois

Samedi, une année est venue s'ajouter à mon compteur.

J'ai jamais trop fêté mes anniversaires (bon, sauf quand j'étais une mioche, que j'invitais les copains de primaire, qu'on mangeait pleins de sucreries, qu'on jouait, que je recevais des Barbies en cadeaux).

Mais c'est quand même sympa de marquer un peu le coup avec les gens qu'on aime. Alors samedi soir, c'était resto et bar entre amis. Une soirée comme je les aime. 

Le lendemain matin, en revanche, nettement moins. 

J'aurais dû avoir un doute en terminant la soirée au Perrier/citron (en partie pour faire passer le goût du DBK - baptême soldé par un échec). 

...

11h00. Ouvrir les yeux collés avec la plus grande peine. Ne pas réussir à sortir du lit avant un looooong moment. 

Avoir la tête qui tourne, le ventre en vrac, les yeux gonflés. Toute la journée.

Boire du coca, manger léger (et rajouter du gâteau au chocolat (faut pas déconner non plus, on ne gâche pas un gâteau d'anniversaire. On ne gâche pas un gâteau de toute façon)).

Traîner sur le canapé.

Se dire qu'on se fait vieux. Se lamenter sur notre sort. 

Essayer de se rassurer en se disant que c'est normal, c'est qu'on n'a pas fait de soirée depuis un petit moment. Et se rassurer encore moins en constatant qu'on ne sort pas si souvent que ça pour des "jeunes".

Sortir prendre l'air. 

Puis revenir se poser le cul sur le canapé jusqu'au coucher.

Le pire, dans cette gueule de bois, c'est que je n'avais même pas bu. Presque pas. 

Moral du passage aux 24 ans: Ça paie pas forcément d'être raisonnable.   

On ne m'y reprendra pas une deuxième fois. 

Emilie

(24 ans et 2 jours)