Je reviens tout juste de mon deuxième rendez-vous chez le kiné. Le résultat n'est pas jojo !
Il ressort de cette séance que j'ai une déformation qui m'empêche de faire se toucher mes genoux lorsque je rapproche mes jambes entre elles. Rien de grave, ce n'est pas inesthétique, mais ça explique très certainement mon fameux syndrome de l'essuie glace.
Je retiens également de cette séance la tête qu'a fait le kiné quand il a compris à quel point je suis raide. Et moi, toute sourire, remplie d'espoir, lui lançant: "au moins, j'ai une belle marge de progression !". Espoir réduit à peu de chose la seconde d'après lorsqu'il m'a avoué que ma marge de progression n'est en réalité que très relative.
En gros, je suis devenue de plus en plus raide avec les années, il est maintenant trop tard pour arriver un jour à une certaine souplesse. Je peux uniquement atténuer ma raideur, mais jamais je ne parviendrai à toucher mes mains avec mes pieds, le symbole suprême de la souplesse que j'espérais atteindre.
Tant pis, on ne relâche rien, je vais tout faire pour atteindre cette marge de progression, aussi faible soit-elle.
Emilie
(Un peu moins raide demain)
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