mardi 13 janvier 2015

21h50 - Une affaire de cheveux

Je ne suis pas une aventurière du cheveu. 

Je suis passée du mi-court au mi-long, du brun naturel au brun méché cuivré-caramel, des deux mèches plaquées devant les yeux (comme Alizée, l’idole de ma jeunesse), à la frange droite ou de côté qui me suis depuis le collège sans discontinuer, des cheveux lissés aux cheveux naturels (ondulés quand ils sont sympa, et quineressemblentàrien quand ils ne le sont pas, sympas). 

Autant dire que ça n'a jamais été la révolution sur le dessus de ma tête. 

Pourtant, dès qu'une copine arrive avec une nouvelle couleur, des cheveux courts alors qu'elle les avait longs, ça me fait rêver et j'ai aussitôt envie de changement capillaire. 

Sans jamais vraiment sauter le pas.

Donc forcément, n'étant pas une aventurière du cheveu, je me méfie du coiffeur qui pourrait ne pas faire exactement ce que j'ai envie d'avoir sur la tête. J'ai besoin d'être sûre de ses projets pour mes cheveux. Il suffit d'un seul petit raté pour que je ne lui accorde plus ma confiance. 

Si je vous parle de tout ça ce soir, c'est parce que précisément, il se joue un drame sur le dessus de ma tête depuis samedi.
En excès de confiance avec ma coiffeuse (elle m'avait fait une coupe qui avait tout déchiré la dernière fois), je lui ai dis "je te fais confiance". Inconcevable a priori mais c'est sorti comme ça, j'sais pas.  

Alors elle s'est éclatée. Sur le coup, j'ai pas vraiment fait gaffe au massacre capillaire qu'elle commettait. Surtout qu'elle paraissait vachement contente du résultat. 

Moi, nettement moins dès que j'ai essayé de mettre les cheveux en place. 
Et encore moins, lorsque j'ai découvert ce matin de mini bouts de cheveux sur le dessus de ma tête, genre comme l'héroïne d'Orange Is The New Black quand elle se coupe une mèche de cheveux (si vous connaissez cette série géniale). Sauf que je ne suis pas en prison, j'ai pas besoin de marchander une mèche de cheveux pour survivre en milieu hostile.

Clairement, j'ai pas trente-six solutions. Il va falloir laisser le temps faire son action, que les mèches les plus courtes repoussent un peu pour arriver à quelque chose qui ressemble à peu près à un carré dégradé. Parce que là, ça ne ressemble à rien. Et ce rien est sur ma tête. Un bonheur (mais je concède qu'il y a bien plus grave, un cheveu, ça repousse).

Bilan des courses, mes cheveux et moi recherchons un nouveau coiffeur. Une fois de plus. Et je ne serai vraiment pas une aventurière du cheveu. 



Emilie
(et son espèce de tignasse)





2 commentaires :

  1. Aaah comme je te comprends !!
    Moi je galère, je n'ose pas aller chez le coiffeur depuis que je suis sur Paris, j'attends toujours lâchement mon retour sur Nantes pour retourner voir celui qui me suit depuis que je suis toute petite. C'est horrible ce que ça me stresse de laisser ma tignasse à quelqu'un d'autre lol.

    Mais là il va vraiment falloir que j'y retourne pour les couper, horreur ^^.
    Courage, ça repousse (la phrase qui tue lol, je compatis :P !)

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    1. Ahahah je compatis ! Dur de faire confiance car mine de rien, les cheveux, ça fait tout sur un visage, alors autant que ça soit beau et harmonieux ! Et à Paris j'imagine que comme par tout voire encore plus, il doit y avoir de très bons coiffeurs mais aussi de très mauvais, hum hum...

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