Ce soir, je me suis dis qu'il était temps de me bouger le cul. Pour de vrai.
Je m'engraisse, m'encroûte, me tasse à force de tant d'inactivité. La preuve est que ma seule "activité physique" se cantonne aux 20 minutes de marche à pied quotidiennes pour aller et revenir du boulot. Pas de quoi fanfaronner. En ce moment, je suis dans ma période tarot en ligne, pas le temps de transpirer. Je n'ai jamais été une grande sportive, mais là, ça ne va pas du tout depuis que j'ai arrêté la course (touchée par le syndrome de l'essui-glace, j'déconne pas). Et les quantités de chocolats que je m'enfile par jour n'arrangent rien à la situation.
Alors, toute motivée et pleine d'entrain, j'ai préparé une playlist qui va bien et sélectionné une vidéo d'un cours de zumba facile. Prête à en découdre et déjà faite à l'idée que tous les soirs, j'allais me faire mon cours de zumba à domicile (wouh ouh, trop fière).
Les 2 premières minutes, j'ai rigolé, bêtement, en imaginant le spectacle : coincée entre le bureau et le lit, à me trémousser tant bien que mal, en chaussettes et en tenue du boulot, prête à tout moment à fermer l'écran du pc en cas d'intrusion brutale dans ma chambre (ouais, j'assume pas).
Très rapidement, j'ai commencé à avoir chaud, conséquences de ces derniers mois d'inactivité. Puis, je n'ai plus du tout rigolé, empêtrée dans les pas annoncés comme "easy". Je voyais les nanas derrière le prof suivre à la perfection les mouvements et moi, en face, incapable de coordonner mes gestes gesticulations.
Je sais depuis longtemps que je n'ai aucun sens de la coordination. C'est pour ça d'ailleurs que j'ai abandonné les cours de step à la fac dès la première séance. Mes quelques années de danse sont trop loin derrière moi pour m'être d'un grand secours. Mais dans le fond, je ne veux pas admettre ce problème de coordination car j'ai envie d'être une de ces filles qui sait bouger son cul quand et comme il faut.
Au bout de 10 minutes de cours de zumba, j'ai donc été confrontée à mes limites. Mais cette fois-ci, pas question d'abandonner, je vais persévérer. Alors dès demain, je m'y remets (mais toujours pas en tenue de sport et l'oreille aux aguets, j'assumerai toujours pas).
Emilie
(et ses deux pieds gauches qui ne demandent qu'à progresser)
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